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Camille a des mots
21 septembre 2007

Mercenaires : chapitre IV.

Ils ne comprenaient pas bien pourquoi il y avait autant de mystères  autour de ces départs. Est-ce que c’était, comme le prétendait l’ami de Franck, juste un moyen d’aller faire fortune ailleurs ? De fuir le chaos qui régnait dans le pays ?

 

Ce n’est qu’une fois sur le bateau qu’ils comprirent qu’ils assistaient à la fuite des nazis. Ces gens qui avaient provoqué la guerre, qui avaient fait tuer des milliers de personnes sous prétexte de différence. Ces gens qui aujourd’hui fuyaient  leurs responsabilités. Ces gens qui étaient la cause de leur exil. Et de les entendre rire sur ce bateau qui les emmenait vers une contrée étrangère leur promettant une vie paisible les horrifia. Ils étaient quatre des ces nazis à se gausser de s’en être si bien sorti et à se venter de leurs actes de guerre. Quatre nazis opportunistes, vaniteux et fiers de l’être. Quatre nazis qui n’atteignirent jamais la terre promise.

 

Le bateau arrivait au large des côtes du Brésil. Ils débarquèrent à Sao Paulo quelques jours plus tard. Sur place, ils ne savaient que faire de leur vie. Finalement, ils trouvèrent quelques travaux dans une plantation puis se recyclèrent dans la recherches de pierres précieuses dont regorgeaient le pays. Désormais, ils maîtrisaient parfaitement le Portugais. Puis, ils découvrirent que le propriétaire de la mine, un émigrant comme eux, était un partisan de Mussolini. Une nuit, il quitta le Brésil. Marie et Franck s’enfuirent alors vers l’Argentine. Leur haine contre les nazis et leurs acolytes grandissaient toujours.

 

Chapitre 4/7


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