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Camille a des mots
13 novembre 2007

Vérone ou la démonstration d'un job harassant... (2)

Et là ce fût l’erreur. Me coucher tôt. Quelle hérésie !! Je me suis levée avec un mal de crâne pas possible et l’idée que j’aurai mieux fait de faire la fête. Ou d’aller à la piscine…. Bref, le salon passe et le soir, l’Italienne vient me voir. On fait quoi ce soir ? On a la voiture ? Oui. Donc on reste. Un message au boss : « Ne nous attendez pas, ce soir on sort !! » Sur le salon. Et on fait la fête avec les Comtois…. Comment dire…. Faire la fête avec les Comtois signifie : boire des coups, manger du cochon grillé, discuter (discuter boulot et puis évidemment, ça finit toujours par dériver) et enfin danser. Pas danser dans une boîte ou un bar… Non, danser sur le stand du Tyrol italien, en costume s’il vous plaît. Et c’est parti, une valse, un rock, un tango (oui, même quand il chante en allemand….), re un rock, tiens, un slow (eh dis donc, tu n’en profites pas un peu pour te rapprocher toi ?!). Viennent ensuite les discussions qui deviennent plus facile lorsqu’on a quelques bières derrière soi…. Et puis un petit tour aux toilettes. Ceci n’a rien de passionnant mais la suite si. On sort. Des gens demandent si on peut les photographier avec un type en costume. Ce type me dit quelque chose. Mais mince, je ne suis pas très physionomiste si je n’ai jamais vu la personne en vrai. C’est donc une personne de papier glacé. Et là, l’Italienne se retourne vers moi et me sort « Mais c’est qui ce type ? ». Et là, le « type » comprend le français. Bien sûr. « Mario Lurashi, je suis un peu connu ici ». « Et beaucoup en France» je réponds .« Mais c’est qui ? ». « L’Italienne, c’est juste le plus grand cascadeur équestre. Toutes les grandes scènes de cinéma avec les chevaux sont de lui ». « Ah ». Il discutera un peu avec nous, savoir ce qu’on fait ici. Nous on raconte notre métier (et qu’on boit des coups, et qu’on danse….). Mais trop tard, l’Italienne a déjà vexé Mario. Alors c’est juste moi qu’il serrera dans ses bras en disant que même s’il a du sang italien, il reste très attaché à

la France.

Je

le prends comment ? Puis on retourne à nos danses de bals…. Enfin on rentre notre petit monde…

Enfin, comme on ne rate pas une occasion de rigoler, je me suis amusée à faire un peu tiquer mon boss. Il faut dire aussi que notre « pire  ennemi » a eu l’idée d’embaucher un nouveau gars. Qui se trouve être le pote d’un de mes copains. Alors c’est sûr, on discute. Le minot, il arrive avec ses utopies, alors je me fais un malin plaisir à lui raconter quelques vérités sur notre filière. Ses petits rouages. Ses gros travers. Ceux de son boss. Mais, lui reste droit et fidèle dans ses bottes… Suis pas sûre qu’il ne change pas bientôt d’avis… Enfin, j’y travaille… Puis, parce qu’on est pas des sauvages non plus, je vais faire un tour dans le salon avec lui. Alors qu’on boit tranquillement un petit verre du Jura (punaise mais je n’arrête pas de boire moi !!), le téléphone sonne. « Il est où le p’tit jeune ? » Me hurle-t-on dans l’oreille… « Heu, avec moi… » Et bla bla bla, je passe les détails, mais mon boss nous a demandé de revenir, et au galop s’il vous plaît ! Après, il s’est mis dans la tête que je donnais beaucoup de moi-même pour espionner l’ennemi…. Tout ça parce que le « p’tit jeune » est plutôt beau gosse….

Le soir, comme on avait toujours la voiture. Nous sommes ressortis. Vérone by night. So romantique. A vingt…. Trouver un restau et un bar fut un sacré défi. Surtout avec les zouaves qui marchent droit devant. Toi tu suis, puis tu te rends compte que personne ne sait où il va. Après trois fois le tour de la ville, enfin tu manges, enfin tu bois, enfin tu te marres, enfin tu danses ah non pas cette soirée là……. Pffff, puis tu vas te coucher…..

C’est épuisant ces salons….

Plaignez moi, mon job est harassant...

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