Minou, minou, les caracals

Donc, dimanche dernier, nous sommes entrés dans la cage aux fauves. La veille, le patron avait bien vu qu'on était des fans et il nous a promis de nous enfermer avec les caracals. Youpi ! Polka avait eu sa dose de gros chats, elle est donc restée dans le rondavel, au frais et en sécurité. Nous étions tout content. 

Il nous avait prévenu que quand même, le mâle, avait la facheuse tendance à s'accrocher aux pantalons. Bien vu, ça n'a pas loupé, il a déchiré le pantalon d'Emmanuel. Puis, il a profité d'une pose sur un tronc d'arbre pour attraper son pull. Emmanuel n'a pas lâché, il tenait son pull à deux mains, est tombé à la renverse mais le caracal maintenait sa proie également. Morte de rire, je suis néanmoins allée prendre de l'eau au creu de mes petites mains pour la jetée sur l'animal. Non, le caracal n'aime pas l'eau, il a lâché le pull immédiatement. Etant en jupe, je faisais ma fière. Il a quand même voulu me mordre la fesse (mais, trop grosse pour lui) et il m'a griffé le coquin ! Comme un chat, alors que je passais à côté de lui, il m'a attrapé entre ses griffes. J'aurais préféré porter un pantalon finalement...

Mais ce n'est pas si facile de prendre les caracals en photos : ils veulent toujours un calin ! Ou alors, ils ferment les yeux. Ou, leurs oreilles ne rentrent pas dans le cadre. Du coup, j'étais chargée d'attirer les caracals et d'essayer de les positionner de manière à faire de belles photos : "amène-le dans les herbes", "fais-le monter dans l'arbre", "mets-le dans le soleil", "empêche-le de descendre de l'arbre", "sors du cadre de la photo !", etc. 

A la fin, les caracals et moi étions épuisés. Nous sommes partis faire une sieste...